Créativité – Numérique – Progrès (data)

(2018)
Ce qui est le plus important pour moi ce sont mes données. Certains diront « data ». certains mettront même un D majuscule : Data. Le matériel disparaît, l’immatériel prend le dessus. Je pensais que le plus important était mon ordinateur, la machine, « mais comment vivre sans mon ordi ? », et non; après en avoir perdu quelques uns, et oui, dont 2 Macbook Pro !, j’ai trouvé moyen de tout organiser dans le « cloud » et sur des disques externes.
J’ai organisé mon organisation.
Par exemple, la gestion de mes comptes et de leurs « log-in », ils sont si nombreux, et bien c’est organisé et accessible depuis n’importe quelle machine en cas de problème technique ! J’ai aussi accès à toutes mes idées stockées via l’application Evernote avec un éco-système de gestion des données propre à moi-même mais qui pourrait être utilisé par une autre personne si je ne pouvais plus le faire moi-même de façon à ne pas perdre des archives utiles pour les travaux de R&D ou pour des créations plus personnelles.
De plus, mes écris sont archivés et bénéficient d’une drôle de créativité générée par les outils web. De plus ma propre créativité est exacerbée par le web et par les applications que j’utilise quotidiennement. Par exemple avec Evernote (gestion de mes notes et carnets), Google Drive (archivages, commentaires, téléchargements) ou même You Tube (playlistes privées).
Scanner tous mes documents a été une nécessité car je devais pouvoir voyager légère, partout et à n’importe quel moment. Ces données doivent être accessibles, protégées, et doublement sauvegardées, si pas triplement sauvegardées en cas d’incident technique ou autre.
C’est la vie de nomade numérique, communément « digital nomad » qui m’a amenée à mettre en application des idées philosophiques et vivre mes valeurs, comme :
  • vouloir moins
  • rester léger en toute circonstance
  • savoir voir le savoir
  • compter sur les valeurs humaines, que je différencie de l’humanisme, devenu cliché pour moi
  • le progrès
  • le self-coaching
  • le bien commun et les « creative commons »
  • la qualité, par exemple la qualité de l’UX, des relations en ligne, de l’esthétique cosmétique, …
Remarquez, comme je suis à cheval sur l’usage des mots, c’est important pour se faire bien comprendre et pour se différencier de la norme, des contenus, de la masse de données en ligne (cf. la « longue traine » de Chris Anderson). Cette technique est un respect pout l’humain par rapport à la machine, aussi, dans le sens où le cerveau et notre comportement cognitif prend, dans tous les cas, le dessus sur les algorithmes.
C’est exactement là que la créativité du présent et du futur se place.
La créativité est présente dans les espaces libres entre les algorithmes, comme le « white space » de l’art, mais aussi de la pensée, là où l’électricité connecte les neurones, un infiniment petit et grand espace de création qui révèlent le soi, la vie et l’action sous l’emprise des émotions. Comme le disait Krishnamurti, toute vie est relation. C’est de cette relation, entre ces espaces créatifs que la forme prend. C’est aussi valable pour les relations dans la matière que dans les relations humaines, que dans les relations des neurones qui vont créer. Cette créativité que la norme pense liée aux loisirs créatifs, à l’art, mais qui oublie que c’est aussi la créativité dans tout, dans absolument tout.
Ajouter de la créativité dans tout est une expression créative et possible pour tous, il suffit d’appuyer sur le bouton « ouverture d’esprit » et de s’entraîner dans n’importe quelle discipline. La plasticité du cerveau s’occupe du reste. Dans la cuisine, le sport, le travail aussi. Tenir une boutique, une caisse, un rayon, et j’en connais un rayon. Gérer des data, mener une campagne marketing, gérer un portefeuille clients, manager un bureau, une assemblée générale, un dossier aux prud’homme…
La créativité est partout, PAR-TOUT.