Archives du mot-clé learning

Tolkien and I at the BNF

I arrive at the giant door of the library. « Bibliothèque National de France« . A series of beautiful buildings commissioned by the former President of France, François Mitterand, dedicated to knowledge and research, as he was a highly educated man fan of literature.
Celebrating my very fist day in this life as a researcher, with a free access to the research section, committed to a new level of my own independent, pragmatic and transdisciplinary research. I organised my day: it is more difficult because of the issues I have encountered in my professional and personal life in the 5 recent years. I act as a handicapped woman to make sure I am going to be safe, nurtured, and able to accomplished some work. I have much less ability for huge tasks these days but my understanding of disciplines and techniques became much more accurate at the same time. My overview of 50 years of self learning, traveling, meetings, studies, art and work, provided to my mind (and heart) a lot more of global understandings and desire for making sense.
I enjoy and get prepared. The goal is to write.
The BNF has an agenda for cultural exhibitions. I am not concerned, at first, and I am not even interested since I have to commit to my goal, and it is hard. So I fake not seing the signs. I recall having been here before for my master degree in political communications, but I have forgotten all the details.
I have seen that TOLKIEN was the title of the exhibit but I was pushing his name away because I did not want to be influenced. Can one transmedia creator or academic not get influenced by Tolkien?
Tolkien storyworld has been important for me but furthermore is way of world building and the sustainability of the universe. The legacy from this beautiful mind is huge and so now I get it why it is all over the place at the BNF. Never mind, I push his name away because I want to concentrate on my topic: transmedia communication for innovative organisations.
The BNF is so big that it is a global perimeter of modern urban architecture with specific cultural points of access for the citizens. A neighbourhood. Kids rehearsed their dancing, tourists march in lines, students eat meals sitting on the ground, near by boats on the Seine river, beautiful skies open over the old Paris. It is the 21st century.
Epic Tolkien at the entrances. I have my eyes captured as I finish to descend the very long stairs and move forward the security portals. My eyes talk to my neuronal system: Stop. Did you notice my birth date? The exhibit is going to close on my birthday so it is written with large letters on the beautiful poster, very large, black, red and some white, with the Tolkien language and signs. Colors of my work, language of my storyworld, doors of my new life, direction for my writings. I was just saying to my little professional self that fiction is always the best for making sense… But corporations, institutions, do not deal with fiction. Except the BNF, which is her role.
In my professional and creative world, Tolkien can be used, even for communication strategies or operations and even for corporate communication. So I do not have to research more, I already have all the clues, I must just write.
I found it interesting lately, that I wanted to extract myself from the transmedia thinking process I started in 2010 and progress towards design thinking and innovation. Why? Now why. Can’t I just read the signs, trust Tolkien, and continue what I created? Can the community, the mean part of it, interrupt my world to the point where I need to switch? Fortunately, I reconnect with deep knowledge of making sense with fiction and I accept to step out of the box where I can explore, not to say exploit, proximity fields of studies that are linked to transmedia as a discipline in the great domain of communication.
If only Marshal McLuhan, Joseph Campbell and Tolkien could have this conversation.
For my birthday, the closing of the Tolkien exhibit and immersive event in Paris, I must have published my PhD proposal right here! So, let’s work. I joined a PhD incubator with the approval of a lab in the field of Innovation that has a section for Information and Communication Sciences. 7 years after meeting with the Director of the lab. After 10 versions of my proposal have been around 6 or 7 labs in France. Years I discuss whether or not I should do a PhD. Please, ask me to come teach in your town. Make it an American town. Language is not a barrier, I can progress in English, and I am still improving my native French, but I speak the language of the human mind and the human heart, as you do.
And-Joy.
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Créativité – Numérique – Progrès (data)

(2018)
Ce qui est le plus important pour moi ce sont mes données. Certains diront « data ». certains mettront même un D majuscule : Data. Le matériel disparaît, l’immatériel prend le dessus. Je pensais que le plus important était mon ordinateur, la machine, « mais comment vivre sans mon ordi ? », et non; après en avoir perdu quelques uns, et oui, dont 2 Macbook Pro !, j’ai trouvé moyen de tout organiser dans le « cloud » et sur des disques externes.
J’ai organisé mon organisation.
Par exemple, la gestion de mes comptes et de leurs « log-in », ils sont si nombreux, et bien c’est organisé et accessible depuis n’importe quelle machine en cas de problème technique ! J’ai aussi accès à toutes mes idées stockées via l’application Evernote avec un éco-système de gestion des données propre à moi-même mais qui pourrait être utilisé par une autre personne si je ne pouvais plus le faire moi-même de façon à ne pas perdre des archives utiles pour les travaux de R&D ou pour des créations plus personnelles.
De plus, mes écris sont archivés et bénéficient d’une drôle de créativité générée par les outils web. De plus ma propre créativité est exacerbée par le web et par les applications que j’utilise quotidiennement. Par exemple avec Evernote (gestion de mes notes et carnets), Google Drive (archivages, commentaires, téléchargements) ou même You Tube (playlistes privées).
Scanner tous mes documents a été une nécessité car je devais pouvoir voyager légère, partout et à n’importe quel moment. Ces données doivent être accessibles, protégées, et doublement sauvegardées, si pas triplement sauvegardées en cas d’incident technique ou autre.
C’est la vie de nomade numérique, communément « digital nomad » qui m’a amenée à mettre en application des idées philosophiques et vivre mes valeurs, comme :
  • vouloir moins
  • rester léger en toute circonstance
  • savoir voir le savoir
  • compter sur les valeurs humaines, que je différencie de l’humanisme, devenu cliché pour moi
  • le progrès
  • le self-coaching
  • le bien commun et les « creative commons »
  • la qualité, par exemple la qualité de l’UX, des relations en ligne, de l’esthétique cosmétique, …
Remarquez, comme je suis à cheval sur l’usage des mots, c’est important pour se faire bien comprendre et pour se différencier de la norme, des contenus, de la masse de données en ligne (cf. la « longue traine » de Chris Anderson). Cette technique est un respect pout l’humain par rapport à la machine, aussi, dans le sens où le cerveau et notre comportement cognitif prend, dans tous les cas, le dessus sur les algorithmes.
C’est exactement là que la créativité du présent et du futur se place.
La créativité est présente dans les espaces libres entre les algorithmes, comme le « white space » de l’art, mais aussi de la pensée, là où l’électricité connecte les neurones, un infiniment petit et grand espace de création qui révèlent le soi, la vie et l’action sous l’emprise des émotions. Comme le disait Krishnamurti, toute vie est relation. C’est de cette relation, entre ces espaces créatifs que la forme prend. C’est aussi valable pour les relations dans la matière que dans les relations humaines, que dans les relations des neurones qui vont créer. Cette créativité que la norme pense liée aux loisirs créatifs, à l’art, mais qui oublie que c’est aussi la créativité dans tout, dans absolument tout.
Ajouter de la créativité dans tout est une expression créative et possible pour tous, il suffit d’appuyer sur le bouton « ouverture d’esprit » et de s’entraîner dans n’importe quelle discipline. La plasticité du cerveau s’occupe du reste. Dans la cuisine, le sport, le travail aussi. Tenir une boutique, une caisse, un rayon, et j’en connais un rayon. Gérer des data, mener une campagne marketing, gérer un portefeuille clients, manager un bureau, une assemblée générale, un dossier aux prud’homme…
La créativité est partout, PAR-TOUT.

Transmédia : Concept indéfinissable ?

 *Article de 2011 : web.archive.org

Le concept transmédia tend à être une discipline communicationnelle et socio-culturelle, une pratique narrative créative, prenant en compte l’interaction et la participation du public par lesquelles le récit multidimensionnel se propage, se transforme et se transpose sur tous supports médiatiques complémentaires, numériques ou pas.

A cette pratique innovante et collaborative, peuvent s’ajouter toutes pratiques artistiques, des mécaniques de jeu, du web social et des évènements en temps réel.

Une création transmédia  – ou une campagne de communication transmédia – compose un univers narratif : le « Storyworld » de notre jeu des 7 familles transmédia.  La famille Storyworld tire le meilleur de chaque médium utilisé, donc de tous les média, y compris analogiques.

Les Mediaforms, formes médiatiques, demeurent des supports de diffusion et dissémination. Le récit est trans-porté et trans-formé par son audience qui peut devenir pro-active.

Le concept transmédia se base sur la combinaison de liens tissés dans le récit associé à une communauté. La culture participative prend possession de l’histoire, du récit, de l’œuvre.

La narration transmédia existe lorsque certaines conditions sont remplies et ce puis l’antiquité. Ce qui rend le concept nouveau à nos yeux du 21ème siècle (2011) ce sont les outils numériques, les vitesses de dissémination et les modes communicationnels émergents.

En 2010, j’ai créé la page Wikipédia du terme transmédia en français à l’occasion d’une expérimentation transmédiatique en résidence d’artiste. J’ai alors proposé plusieurs définitions en anglais dans le but d’amorcer une discussion globale et ouverte :

  • Transmedia involves a creative community and happens when STORYTELLING and EXPERIENCE come together in a creation designed for multiple devices, formats and platforms.
  • It is a concept, an adjective, a complex notion that is understood viscerally by each individual within a community of associated professionals and practitioners.
  • A project can be defined as taking a transmedia approach when both STORYTELLING and  EXPERIENCE are interwoven. Transmedia properties are those which tell different parts of the story across multiple devices on multiple « mediaforms ». A true transmedia experience would enlist the participation of a community.

Au fur et à mesure de ma recherche pratique et indépendante, avec beaucoup de rencontres professionnelles dans plusieurs pays et notamment nos Meetup ouverts à tous (de 2010 à 2015), je proposais le sens du concept à partir de 3 notions principales qui s’entremêlent pour réaliser une expérience transmédia :

  1. les campagnes en réseaux sociaux, le fameux  “social media marketing”,
  2. le récit transmédiatique, le fameux “transmedia storytelling”,
  3. et la production et création multi-formats, appelées en 2011 multiplatforms, ce que j’appelle les Mediaforms.

Notre postulat : transformer, transcender, hacker

Malgré mon postulat et les efforts soutenus dans la culture et l’innovation numérique pendant plus de 5 ans, et ce sur le plan international, les internautes, et les francophones en particulier, confondent le sujet de la création et communication transmédia avec d’autres sujets connexes tels que :

  • la production multiplateforme,
  • le contenu augmenté, et donc aussi la réalité virtuelle,
  • la franchise dans le secteur du divertissement,
  • les jeux vidéo,
  • les parcours animés,
  • l’expérience utilisateur,
  • le web social et les communautés, notamment il y a confusion entre  curation, et création et management de communautés
  • le marketing et le « branded content »,
  • le web-documentaire, le documentaire interactif.

Une hésitation se fait toujours sentir à propos de l’usage du terme. Notamment en ce qui concerne la façon dont l’utilisateur passe de contenu en contenu (de données en données) sans faire attention au fond du message qui influe son action, ni à ses gestes avec un outil numérique ou sans. Et c’est sans compter le flou engendré par la partie historique et drôle qui met en scène les acteurs de l’innovation industrielle, de la recherche, et les opportunistes capteurs de budgets, mais çà c’est une autre histoire qui sera traduite dans ce blog plus tard.

Il est encore possible d’entendre et lire des blogueurs, des prestataires de service en herbe ou expérimentés, séparer avec assurance l’idée de crossmédia du terme transmédia, et de se positionner très fort sur un axe commercial autour du concept flou dont personne ne détient les réelles valeurs académiques, historiques ou professionnelles. Alors, comme habitude et mimétisme, ils citent Henry Jenkins, comme si ce sujet ne repose que sur une personne, un seul chemin de travail.

S’il vous est important de vérifier les travaux sur le concept transmédia, référez-vous à la thèse de CHRISTY DENA et reportez-vous à TRANSMEDIA RESOURCE KIT, du Canada, en plus des évidentes pages WIKIPEDIA dont nous avons pu garder vivante la version française grâce à nos actions en 2011. JULIE STRATTON est une des toutes premières à avoir travaillé sur ce sujet en créant Transmediaresources.com, et SCOTT WALKER le premier à recenser les évènements sur le sujet, la formation de groupes de réflexion, et avoir proposé un fil de ressources documentaires. Il est également un des pionniers sur le thème de la narration, qui donc définit le concept transmédia avec la notion de SHARED STORYWORLD. D’autres pionniers méritent d’être cités.

Grâce à notre confrère STEPHEN DINEHART nous avons pu obtenir une référence afin d’éviter qu’une seule définition, un seul nom, voire une date, ne soit utilisée dans les blogs francophones. Il s’agit du livre de MARSHA KINDER –  Playing with Power in Movies, Television, and Video Games, 1991 University of California Press. Cette communication a été partagée sur les réseaux et reprises par des agences et blogueurs mais sans mention de leur source. Petit à petit la définition qui s’est propagée en français est restée basée sur peu de chose et invite les internautes francophones à une vision réduite du concept (à ce jour). Ce pourquoi nous agissons en élargissant notre réflexion et en mettant à profit nos années d’expérience et notre réseau de praticiens.

Un nombre, qui allait en grandissant, d’entreprises a tenté l’aventure du concept transmédia en le positionnant en tant que genre ou action de marketing, ce qu’il n’est pas seulement. Je le positionne en tant que discipline en faisant référence à la TRANSDISCIPLINARITE, qui, comme son nom l’indique, à un besoin de compétences multiples associées et combinées pour la création et le communication transmédiatique.

Ce concept demande une telle ouverture d’esprit, qu’il faut y aller avec ses tripes.

transmedia families karine halpern
Le jeu des 7 familles transmédia, 2010  Karine Halpern

Nos archives nourrissent nos réflexions que nous partageons via des réseaux sociaux depuis 2010. Beaucoup ont été reprises, souvent sans mention ou citation des sources. Il m’a été donné de surveiller comment les praticiens et les entrepreneurs allaient prendre possession puis lâcher ce concept. J’ai donc créé ma méthode d’accompagnement au projet transmédia qui se fonde sur la maïeutique et introduit la notion de groupes  « transients ».

Nous, au sein de l’association Transmedia Ready*, restons fidèles aux pionniers loyaux et faisons le plaidoyer pour le concept transmédia en tant que discipline socio-culturelle et artistique, en tant que pratique communicationnelle, avec un point de vue anthropologique, voire philosophique, dans le respect des travaux de qualité. Nous avons une vision post révolution numérique et prônons une éthique des pratiques numériques.

Pour valider nos idées, j’ai rencontré personnellement les praticiens, experts et chercheurs, pour les interroger et vérifier nos réflexions. Mon travail se base aussi sur une carrière de plus de 25 ans ans dans la culture et la communication, la coopération internationale et la production de contenu artistique ou de commande.

Du point de vue de la terminologie, la langue choisie pour exprimer le concept étant très importante dans le résultat de sens, je mets parfois deux versions en parallèle quand c’est à propos (français et anglais).

En français, nous ne pouvons pas dire « LE Transmédia », encore moins l’écrire avec un T majuscule : il ne s’agit pas d’un nom propre mais d’un adjectif.

Merci à @EmmanuelBethoux (Twitter), professeur documentaliste, ingénieur pédagogique et transmédiateur, pour sa recherche et son intégrité. Le terme s’accorde donc avec un nom et si vous appliquez cette règle linguistique vous avez alors plus de facilité à comprendre et vous approprier le concept. Le terme ne peut donc pas prétendre à une discipline qui serait  ”Le Transmédia” nous dirions donc : la narration transmédia, la communication transmédia, la production, la pratique, l’œuvre, un dispositif ou une expérience transmédia, ou encore : transmédiatique.

Un concept peut donné lieu à une discipline qui elle donne lieu à des pratiques puis des méthodologies.

Pour identifier une bonne pratique il faut déjà repérer les mauvaises pratiques, spécialement autour d’une discipline nouvelle, souvent mal analysée. Dans la discipline que nous revendiquons, se confondent les genres et les prismes et c’est à partir de ces observations que nous avons identifié une série de catégories listées dès 2012 qui se vérifient au fur et à mesure des avancées technologiques et des usages.

Un univers narratif, donc un récit multidimensionnel, est suffisamment large pour être relié avec d’autres récits complémentaires (side-stories). Notre confrère ULRICH FISCHER parle justement de « récit combinatoire ». Cet univers narratif transmédia peut être abordé par plusieurs points d’entrée distincts et indépendants les uns des autres, donc les éléments narratifs qui constituent une œuvre ou une campagne de communication transmédia peuvent être explorés indépendamment les uns des autres par le public. L’interaction, le partage, est une condition, peu importe le niveau de cette interaction : passif, actif, ré-actif, pro-actif, rétro-actif.

Une plateforme fait référence à un site Internet de diffusion de contenu(s), cela ne donne pas le degré d’interaction possible pour le public. Un MEDIUM est un canal de communication dirigé vers un récepteur depuis son émetteur, donc aussi un support de diffusion. Il n’y a pas d’obligation pour ce canal d’être connecté à l’Internet. Le médium existe de façon analogique. Le travail de MARSHALL McLUHAN n’est pas du tout obsolète, au contraire ! Quand il invite à penser au médium en tant que message, c’est toute une leçon de bonne pratique qui reste encore à explorée.

Cette redéfinition est rendue complexe du fait de la nécessité de symbiose entre des disciplines artistiques et professionnelles qui se coordonnent dans la pratique transmédiatique.

Il convient de non seulement re-contextualiser, mais de prévoir des ponts entre les spécialités de chacun des praticiens, des co-créateurs, avec leurs compétences qui tiennent compte du vocabulaire, des usages et des outils, tout en identifiant les bonnes pratiques dans un contexte trans-culturel. Il n’y a pas de règles dans la création transmédia, chacun est libre de créer, coopérer, ou non.

Dans le cadre de notre démarche chacun est invité à réfléchir par lui-même à la définition en favorisant les possibilités intellectuelles et créatives.

Ci-dessous, un travail sur la problématique de la définition en 2012, effectué pendant mon cours pour le « Master Transmédia” de Sciences Po, IEP de Grenoble. Vous pouvez observer comment chacun définit et orthographie le terme, ce qui donne une indication concernant l’appropriation du concept.

Henry Jenkins, in Convergence Culture, 2006 :

“Transmedia storytelling represents a process where integral elements of a fiction get dispersed systematically across multiple delivery channels for the purpose of creating a unified and coordinated entertainment experience. Ideally, each medium makes its own unique contribution to the unfolding of the story.

“… transmedia storytelling as storytelling across multiple forms of media with each element making distinctive contributions to a fan’s understanding of the story world.”

Révisé :

« A transmedia story unfolds across multiple media platforms with each new text making a distinctive and valuable contribution to the whole. In the ideal form of transmedia storytelling, each medium does what it does best »

Traduction de Karine Halpern, origine  Owni.fr 2010 :

Un récit transmédia se déploie avec chaque élément narratif contribuant distinctement à l’ensemble du récit à travers de multiples supports médiatiques. Dans sa forme idéale, la narration transmédia permet à chaque support de faire ce qu’il sait faire de mieux.

Jeff Gomez, Starlight Runner Entertainment, USA :

“The art of conveying messages, themes or storylines to mass audiences through the artful and well planned use of multiple media-platforms.”

Traduction et note Karine Halpern :

L’art de communiquer des messages, thèmes et récits narratifs à un public de masse, grâce à une stratégie artistique qui utilise la multiplicité des supports de diffusion.

Jeff Gomez nous invite à la notion de récit narratif multidimensionnel – “Multi-Dimensional Storytelling” – et de changement de Paradigme. En 2010 l’agence J. Walter Thompson publia une définition sans mentionner sa source dans “100 Things to Watch in 2011″,  Voyez par vous-mêmes :

“The art of communicating messages, themes and story lines to mass audiences through strategically planned use of multiple Transmedia platforms”.

Avec Gomez nous sommes dans la catégorie “franchise”, ce qu’il a utilisé comme concept pour influer sur la Producers Guild of America pour faire admettre le terme « transmedia » avec le métier de “Transmedia Producer”. Cette action déclenché une polémique sur la définition (Filmmaker Magazine, USA, 2010). Depuis, les choses ont changé, cela peut faire l’objet d’un article dédié.

Alison Norrington, auteure et consultante, Storycentral, UK :

Transmedia storytelling is the successful organic flow of narrative over a host of platforms, each one excelling at what it does best… the complex approach to telling a story over multiple platforms (both on and offline)… There are a host of elements to consider that reach far beyond traditional, linear storytelling.

Tweet de @SimonPulman, avocat, USA :

It is a generally accepted principle that collaboration and cooperation are critical elements when taking a transmedia approach to content creation and IP development.”

Morgan Bouchet, Orange, France :

A la différence du Cross-media qui décline un contenu principal sur des médias complémentaires, le transmedia articule un univers narratif original sur différents médias. Cet univers est porté par différents supports qui apportent, grâce à leur spécificité d’usage et leur capacité technologique, un regard nouveau et complémentaire sur l’univers et l’histoire.”

Claire et Manon, étudiantes, France :

Le Transmédia est une forme de narration qui inclut l’utilisation de plusieurs supports médiatiques de manière complémentaire, afin de développer un univers narratif. Il est basé sur la participation de l’utilisateur, et la naissance d’une communauté autour de l’univers. Qu’en pensez vous ?”

Scott Walker, Shared Storyworlds, auteur, curateur, USA :

In general, I view transmedia as the telling of a story (or a set of stories in a shared world) across multiple platforms and mediums. However, we are still far from agreement over both the term and its definition.

The practice of transmedia predates the term by decades or even centuries. In many ways, we’re still experimenting with it, working our way towards both a vocabulary and a refined set of practices. And it’s important to understand that transmedia isn’t limited to science fiction/fantasy or even entertainment. Transmedia can be applied to documentary filmmaking, education, politics, non-profit, etc. We truly are just beginning to understand its full possibilities and promises ».

_*Transmedia Ready became incorporated in 2017 as a small corporation and Transmedia Alliance is a non for profit registered in France. You can find the Alliance on LinkedIn.

_*Article publié en 2011, révisé en 2012 et 2017.