Archives Journal de Recherche
2021: La langue française pour plusieurs raisons.
Depuis des années je me pose la question de savoir si j’écris en français ou en anglais. Chacun vient répondre avec son point de vue personnel mais la vision stratégique de mon projet à long terme n’étant pas explicitée, ni même apparente, il ne va pas de soit de commencer par l’une ou l’autre des deux langues pour ensuite la « google-translatée », pour enfin l’agrémenter de toutes ces fioritures que la langue 2.0 (et c’est sans compter sur le 3.0) nous permet. Encore un autre sujet d’article…
Je peux faire une première traduction qui serait supervisée par un auteur de langue native anglaise, et plus à l’aise dans la vitesse d’expression et le vocabulaire français, bien que l’usage de deux langues de façon quotidienne me pénalise sur la puissance du vocabulaire. Enfin, je vois toujours des comportements typiquement franco-français en ligne, et dans la vie réelle, qui me laissent perplexe (et c’est peu dire…) quant à la compréhension du concept transmédia, et qui me rappellent que mon parcours professionnel de 30 ans a été forgé par la culture française et que, de fait, je resterai toujours française même en quittant régulièrement mon pays où parfois il ne fait plus bon vivre (encore un sujet d’article…).
Une note sur la temporalité du blog.
La vie professionnelle, sans compter la vie personnelle, influe sur la qualité des blogs. Mais surtout, l’idée de temporalité, et donc aussi l’idée de la stratégie, elles-mêmes liées à l’idée du choix politique et socio-culturel, donne la direction du blog et donc influe sur son contenu. J’admire Steve Goldner depuis longtemps pour son perfectionnisme dans la gestion de son blog en terme de temporalité et de stratégie. Son « truc » c’est : « rester toujours le même » et « publier tous les dimanches soirs ». Quand je reçois le nouveau post de @SocialSteve, que je le lise ou non, je pense à lui et j’inscris dans ma mémoire le fait que j’admire son travail et ses idées, même si parfois on ne rejoint pas.
Note éditoriale.
Lorsqu’on est son propre rédacteur en chef, personne ne prend les décisions à notre place et cela réduit la souplesse créative. Nous devons prendre tous les risques éditoriaux, ce qui inclus les risques de la mise en ligne publique, des fautes d’orthographe et de frappe, la force ou la faiblesse des idées, les mentions des sources, et j’en passe (encore l’objet d’un article…).
A la vue importante de blogs de mauvaise qualité et d’écris plein d’erreurs, je suis rassurée. Mais cela tend à aggraver mon sens de la responsabilité éditoriale. C’est cette balance que je travaille maintenant, la dualité du CONTEXTE (le web social) et du CONTENU, (la culture participative) le tout autour du sujet principal qui est et qui doit rester un CONCEPT (le concept transmédia).
Les contenus éditoriaux publiés sous le nom de Karine Halpern, KH, ou Transmedia Ready, restent donc sous mon entière responsabilité, à la fois individuelle et en tant que Présidente de l’association Transmedia Ready dont vous trouverez des informations et une série d’archives en ligne.
Je choisis la langue française dans un but précis concernant un projet éditorial à long terme, qui fait l’objet de publications d’articles plus académiques par ailleurs, mais qui seront facilement accessibles. J’engage ma responsabilité de la traduction vers l’anglais pour continuer à travailler, et surtout « chercher » et « vérifier », en équipe, avec mes alter ego de tous pays que j’ai rencontrés en ligne mais aussi dans la vraie vie.
Je mets un point essentiel et orgueilleux de rencontrer personnellement les auteurs et les professionnels avec qui je discute et échange, et ceux que je cite souvent. Je vérifie mes sources ou m’appuie sur la responsabilité professionnelle et éditoriale des alter ego et pairs que je mentionne et avec qui je maintiens une conversation progressive en ligne sur un temps long, pour ma propre recherche appliquée.
Toute personne souhaitant me contredire ou contribuer, voire les deux dans l’idéal, est bienvenue dans la conversation et il est arrivé à maintes reprises que des échanges oraux sur la thématique transmédia soient retranscrits sous forme de mémoire ou articles par des francophones ou anglophones depuis 2010, et j’en suis ravie, bien que parfois les sources ne soient pas citées.
Pour recadrer la temporalité et les références éditoriales ou académiques, je mets un accent sur le fait que vous autres lecteurs et bloggeurs de tout genre, devez aussi faire l’effort de l’éthique éditoriale, car c’est un sujet central de la création transmédia (CONCEPT), du web social et marketing en réseaux sociaux (CONTEXTE), ou tout simplement de la nouvelle forme de démocratie participative (CONTENUS) qui nait de nos échanges en ligne.
2020 (décembre) : les données…
Mai 2020 souligne le passage de la confusion à la réalité éclairante du travail à accomplir et à organiser. Cela rendu possible par un acharnement à vouloir classer des archives personnelles d’une double pratique :
- la pratique professionnelle en tant que créatrice ou soutien à la créatrice
- la pratique de recherche en tant qu’observatrice entraînée, une véritable analyste indépendante.
L’accumulation des archives est due au temps passé et est illustrée par des faits, des interactions avec des relations, pas seulement sur des réseaux du web social, mais aussi dans « la vraie vie »… (IRL). Mais il y a une nouvelle forme d’interactions, ce sont celles avec le « savoir », avec le monde de la recherche, avec les productions académiques, et avec les humains qui les produisent et les mettent en valeur, ou pas d’ailleurs. Parfois ce sont des éclairages, mais il fait le dire, parfois c’est une perte de temps et d’énergie. EXPLIQUER
Ce qui fait la différence entre le fait que j’accueille ou non ce que l’autre m’apporte c’est l’habillage, bien sur, la façon dont on me le présente, la qualité relationnelle, et en particulier la bienveillance, donc sa sincérité. Le fond vient, il faut aussi le dire, en deuxième position.
Plus l’autre est simple et bienviellant, humble, discret, doux, plus j’accumule du savoir à son contact. C’est un acte biologique, systémique, bio-systémique, cognitif. Basique non ? Pourtant peu pratiqué… Y compris peu pratiqué par des « professeurs », par des prédateurs professionnels, eux-mêmes fortement assujettis aux aléas de le vie, ceux que la société nous impose, et qui vont parfois devenir des méchants prédateurs malgré eux. Cela les conduit ensuite à une forme d’épuisement intellectuel pour ne pas dire le mot à la mode qui commence par B et fini Out.